Jean-Luc Reichmann donne notamment la réplique à Lenni-Kim dans la saison 7 de "Leo Mattei". © TF1 / Jean-Philippe Baltel

L’animateur des "Douze coups de midi" revient, ce samedi, sur la Une, avec une septième saison de sa série "Léo Matteï". Il lève le voile sur ce qui nous attend.

Vous campez pour la septième année le commandant de la brigade des mineurs Léo Matteï.

Comment évolue votre personnage ?

Sur le plan personnel, le plus important concerne sa fille, qui a été condamnée et se retrouve en centre éducatif fermé. Léo Matteï, qui s’occupe des enfants dans son métier à la brigade des mineurs, va-t-il arriver à s’en sortir avec sa propre fille ? Car c’est bien, la théorie, de tenir de beaux discours, mais là, il passe à la pratique dans sa vie. C’est très compliqué pour lui. C’est cette évolution-là qui marque la nouvelle saison. Il y a notamment un gros rebondissement à la fin du deuxième épisode. A côté de ça, évidemment, je continue à mener des enquêtes.

Dans les deux premiers épisodes, on retrouve Lenni-Kim, qui s’offre ici un rôle à contre-emploi, où il casse son image un peu lisse de chanteur pour adolescentes…

C’est Lenni-Kim comme on ne l’a jamais vu. Je le connaissais déjà pour l’avoir rencontré sur un numéro de "Danse avec les stars" et je m’étais dit qu’il faudrait faire un jour quelque chose avec ce garçon. Il livre ici une interprétation magistrale. Il nous a tous emballés avec sa prestation.

"Lenni-Kim livre une interprétation magistrale !"

Comment le public perçoit-il les deux facettes de Jean-Luc Reichmann ? D’un côté, on a l’animateur qui met de bonne humeur "Les douze coups de midi" et de l’autre, le comédien dans un rôle assez sombre. C’est un peu le grand écart, non ?

Je n’ai jamais rien caché au public. On sait qui je suis. Que ce soit dans la série ou à la télé, c’est moi. Mon bonheur, c’est d’être dans la transmission, de donner de la joie et de rassembler les gens. Après, c’est vrai, j’ai été comédien avant d’être animateur télé, mais j’ai aussi fait de la radio avant d’être acteur. Et les gens connaissent mon parcours.

Est-ce facile de concilier ces différentes facettes de votre métier ?

C’est une question d’équilibre. L’année dernière, j’ai fait 130 dates au théâtre et j’ai tourné quatre épisodes de « Léo Matteï », le tout en étant à la télé tous les midis. Et je suis heureux !

Il y a de plus en plus d’animateurs qui se retrouvent à faire l’acteur. Que pensez-vous de ce phénomène ?

Pour moi, il y a de la place pour tout le monde. Je viens de la comédie et puis la télé m’a emporté. Chacun doit vivre ses expériences.

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"Léo Matteï", samedi 8 février, à 21h sur La Une (Belgique)

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